Activation 210 l'ile de Futuna 1998/1999

 

HISTOIRE  D'UNE AVTIVATION DANS LE SUD OUEST PACOIFIQUE 

  QSL DE L’ACTIVATION

Le paradis n’existe pas mais j’ai découvert le jardin d’Eden

Carte de Futuna et Alofi

Je me nomme Jean-Marc plus connu sur les ondes sous l’indicatif 172SD001. A une époque de ma vie, j’ai fait la rencontre d’une charmante est très belle jeune femme du nom de Rose-Marie tout aussi désirable que le jardin d’Eden, avec qui j’ai fait une bout de chemin qui m’a mené sur l’île dont elle était native pour présenter à la famille le seul fils de la famille qui à été nommé « Fiatatau » qui veut dire le plus grand chef que l’île ai pu connaitre puisque sa mère faisait partie de la Famille royale de Sigavé de Toloké, mais son prénom sur l’état civile et plus facile à porter puisqu’il s’appel Jean-Bernard qu’il à Bientôt 17 ans, ou il domine ses congénère de ses 1,90 m à la carrure d’athlète, Il est évident qu’il tien plus de la famille de sa mère Rosemarie originaire de l’île de Futuna une magnifique Polynésienne de sang mêlé Asiatique n’a pas eu à faire de très grand effort pour me séduire par sa beauté et son âge qui était la moitié du mien. Cette petite île de 6000 habitants se situe à environ 2000 km au N.Est de Nouméa, Nouvelle Calédonie et  900 km au N. de  l’archipel des îles Fidji, qui est posé au milieu de nulle part dans le sud ouest Pacifique avec sa petit annexe Alofi qui se trouve à quelques km de Futuna.

Ne connaissant pas le pays d’origine de Rose-Marie nous avons donc de décider de passer les fêtes de fin d’année dans son petit royaume et profiter de cette occasion pour activer cette division la  210.

             Armoirie du royaume de Sigavé 

Je suis un passionné de radio... .

Ce que j’aime, c’est communiquer avec le monde entier, sous toutes les formes qu’il soit. Je pratique depuis plus de 32 ans maintenant, avec des interruptions plus ou moins longues suivant l’atmosphère conjugale. En effet, ma première femme ne supportait pas la radio.

  Mes approches avec la radio ont été des plus originales...

 Je pratiquais la pêche en haute mer sur mon fjord de 6,50 mètres équipé de moteurs hors bord de 200 cv Mercury V-Max, soit une petite unité très bien équipée. Accastillage complet, muni d’un moteur de secours d’origine australienne un Segle de 5 cv dont la fiabilité est légendaire dans la région.

Un jour je me suis donc décidé à faire un "petit coup de pêche " malgré un temps limite. Ayant fait plusieurs mouillages sans grand succès, je décide de me rapprocher plus près du récif (la grande barrière) afin d’être un peu à l’abri suite à des rafales de vent frisant les 25/30 nœuds. Très bon résultat pour la pêche, mais beaucoup moins sympathique pour les événements qui suivirent. Oh ! Grande surprise, quand le moteur ne répondirent pas aux coups de démarreur ne répond pas et que l’on se trouve à plus de 20 km de la terre.

Après un diagnostique : mauvaise charge de la batterie due à une très forte oxydation d’une connexion de câble sur la batterie. J’ai donc décidé d’installer mon moteur de secours qui a été littéralement noyé par une grosse vague quand j’étais en train de l’installé, à la suite de cet incident malheureux il n’a jamais voulu démarrer. Il fallait se préparer à passer une nuit des plus mouvementée au mouillage double sécurisé à moins de 100 M du grand récif avec des vents qui se déchaînaient de plus en plus pour dépasser les 40 neufs. Nous avons donc passé une nuit très mouvementée dans la cabine secoué comme dans shakers mais bien à l’abri en attendant des secours qui arriverons obligatoirement puisque ma grande fille Cynthia et son frère Marc était resté à la maison sous la garde de leur tante. Au petit matin alors que le jour pointait, il y a une grosse accalmie, j’en ai profité pour enlever le capotage moteur et j’ai pris une cordelette que j’ai entourée autour du volant moteur qui peut faire occasionnellement office de lanceur, une bien bonne idée, après avoir mise en place la cordelette, j’ai demandé à ma femme de se mettre aux commandes et d’actionner au moment ou je lui dirais, il restait un peut de courant dans la batterie, mais pas suffisant pour entrainer le huit cylindres. Le moteur s’est mis à hurlé du 1^er coupde lanceurparce que j’avais donné de l’accélération pour mettre toutes les chances ne notre coté. Après avoir replacé le capotage nous avons pris la direction de la maison, comme je l’avais prévu en arrivant au wharf aux bateaux étaient en train d’appareiller pour partir à notre recherche. Après avoir donné des explications sur notre mésaventure aux deux équipages que j’ai remercié, nous somme allez nous coucher pour récupérer d’une nuit sans sommeil. Au réveil j’ai pris le moteur de secours que j’ai rincé à l’eau douce et séché qui à démarré facilement après quelques tentatives. La seule fois ou j’ai eu besoin de ce moteur, il m’a été d’aucune utilité, j’ai donc pris la décision de le vendre pour acheter 2 postes CB Président United 40 canaux AM/FM, un dans le bateau avec une antenne mobile type quart d’onde Mobil-one  de marque Australienne avec une masse artificielle et les réglages TOS que le responsable radio du centre minier à pris soin de m’installer parce que je n’y connaissais absolument rien et l’autre en base une ½ onde Skyelab avec trois radiants sur une longueur de tube de six mètres au dessus du toit. Toute cette installation ne m’a jamais servie puisque je ne suis plus jamais tombé en panne. Cette mésaventure que nous avons bien vite oubliée sans nul doute m’en a fait découvrir une beaucoup plus passionnante. Le DX, mon1er  contact, fabuleux avec le QTH 14, avec 4 watts j’ai réussi à contacter en mille pattes qui se trouvaient à la frontière Espagnole. J’ai cru à un Canular !!!!  Mais il a fallu se rendre à l’évidence après avoir écouté France Inter et la persuasion de mon interlocuteur qui se trouvait aux antipodes pour croire à ce contact extraordinaire. Il m’arrivait très fort dans le bateau et nous avons pu établir un vrai contact, il me demande mon QTH, s’est quoi ça hahaha, ne connaissant rien au langage radio, tu te trouve ou ? au large de Kouaoua dans mon bateau en train de faire un coup de pêche, ça se trouve ou, sur la cote est, quelle cote est dans quel endroit tu crèche, je lui répète à Kouaoua sur le centre minier de la SLN, quelle est la ville la plus proche, La Foa sur la cote Ouest hahaha, Je ne connais pas tu n’as pas une plus grande ville à me donner, parce que lui ne savait pas encore ou je me trouvais hahaha et je lui répond Nouméa la capitale de la Nouvelle Calédonie. La il me répond, s’est ou la Nouvelle Calédonie, hahaha j’éclate de rire et je lui dit tu ne connais pas la Nouvelle Calédonie, non jamais entendu parlé, je lui situe donc le pays en lui disant être à 2000 km à l’ouest de l’Australie et 2500 km au nord de la Nouvelle Zélande. Un moment de silence et la voix me répond, attend j’appel les copains, il s’en est suivi une cacophonie pendant plus d’une demi-heure ou tout le monde voulait parler avec l’homme du bout du monde, hahaha. Après ce superbe échange nous avons pu passer nos adresses respectives et nous avons fait des échanges de courrier qui ont suivi  par les vœux traditionnels qui cessèrent le jour ou mon très cher ami à voulu se rendre compte lui-même ou se trouvait la couche ionosphérique et plus loin encore pour visiter le ciel, ou la il doit bien rigoler de me voir faire des CQ,CQ,CQ à tout bout chant, peut être pense t’il que j’essaye de le joindre de nous mais la ou il est sans aucun équipement il ne me répondra jamais plus. J’avais copié pour la première fois la France, par moyen des ondes radio électriques. Voilà le début de mon aventure sur les ondes, que je n’oublierais jamais. Depuis ce jour je n’ai jamais cessés de faire du Dx avec des interruptions qui étaient une éternité aux grés des cycles de propagation. J’en suis à mon troisièmes, j’ai beaucoup appris et il me reste encore beaucoup à apprendre et surtout contacter des pays qu’il est pratiquement impossible de faire comme le l’ouest et le centre Afrique. Heureusement que j’ai eu l’opportunité de voyager dans de nombreux pays en Asie quand Europe ce qui ma permis de faire des QTH et d’étoffer ma liste de Dxcc confirmés.     

 Mon premier indicatif fut 49JM51, suivit sous 172TR010, 172MU102, 172FAT101 un indicatif donné par 14FAT465  Lionel, un ami que j’ai connu sur l’air  avec Jean-Pierre14FAT421, qui ont créés avec Xavier les FRI qui sont morts alors que ce groupe était dans une progression fulgurante par la trahison de certaines personnes responsables pour gagner du galon et faire partie des seigneurs de la fréquence, dont je tairais le nom pour ne pas polémiquer. Mais à ce jour ça fait plus de 10 ans que je suis dans le groupe SD qui est devenu par l’acharnement et la volonté de certain Oms qui se sont donnés sans compter pour être le plus grand groupe au monde que ce soit au niveau Dxcc qu’au nombre d’Oms. Mais attention à ne par prendre la grosse tête, parce que nous sommes tous libres et indépendants et surtout des personnes responsable qui sont motivés par notre hobby et la passion qui l’anime et il serait dommage de vouloir gérer des gens qui œuvre pour faire évoluer le groupe et d’imposer des choses qui n’ont pas lieux d’être et surtout respecter le choix des Oms pour des broutilles qui n’en valent pas la peine. La seule chose compte aux yeux de beaucoup, le Dx et les confirmations de leurs choix tant quelles dans l’étique des SD. Je ne suis pas un calotin n’y une grenouille de bénitier, mais je vais reprendre un verset de la bible qui m’a été enseigné à l’école St Crépin à Château Thierry dans l’Aine ou j’ai été placé pour raisons disciplinaires par mes parents à l’âge de dix ans hahaha encore un incompris et un Rebel qui dit simplement : TOUT CE QUI N’EST PAS CONTRE MOI EST AVEC MOI. Donc laisser agir les Oms à leur guise tant qui ne sont pas contre notre groupe qui nous est très cher et qui sont de bonne volonté. Amen hahaha. Si certains se reconnaissent qu’ils réfléchissent bien aux conséquences que ça pourrait avoir de perdre de Oms qui sont des amis et qui sont indispensable au groupe qui nous rassemble tous.

L’ACTIVATION DE FUTUNA

Les préparatifs s’organisèrent sans trop de difficulté ; tout était prêt, sauf l’alimentation une PS85 à découpage, vu son modeste poids qui m’était confirmé à destination dans les délais prévus. Mais qui n’est jamais arrivée à destination dans les moments impartis.

Le premier incident de parcoure, d’un long périple d’emmerdements ou la scoumoune va me poursuivre pendant des jours et des jours et lassée de me harceler sans savoir pourquoi.    

La veille du départ, n’ayant toujours pas mon alimentation Eric me propose son alimentation qui est beaucoup plus légère et résistante que la mienne suivant ses dires hahaha, une grosse erreur de ma part, j’accepte avec grand plaisir. Le 16 au soir je cesses mes activités professionnelles jusqu’au 08/01/99 je passe donc le bâton de maréchal à mon remplaçant, qui va assurer l’intérim pendant mon absence, et je fais les derniers préparatifs et achats pour être prêt pour le départ, via Tontouta l’aéroport international de Nouméa, qui se trouve à 50 km environ de la ville. A 2 heures du matin je boucle ma dernière valise, je n’arrive pas à dormir, l’excitation et au maximum 5 h 30 mn je saute dans ma voiture chercher Walter qui est chargé de m’emmener à bon port avec armes et bagages une petite valise contenant le 706 MK II, la boite d’accord FC707 et tout le petit matériel de dépannage fer à souder, pince, tournevis et quelques PL, voltmètre et autres accessoires, et une valise plus importante ou se logera l’alimentation à transformateur, le B300P modifié, le coaxial et quelques effets pour caler le tout. Un sac de voyage contenant la filaire 14 MHz le rotor d’antenne et pupitre et quelques effets pour compléter ma garde robe si l’on peut dire. Le dernier colis un tube PVC de 2 m 05 de long avec un bouchon à vis collé à chaque bout pour transporter le bébé, la Yagi beam 4 éléments en toute sécurité sans ennuis. Arrivé à destination je me présente à l’embarquement, sans problème à la douane. Je passe mes bagages à la pesée avec un excédant de poids de 32 Kg Premier et dernier problème du voyage avec une bonne explication au chef d’escale d’Air Calédonie internationale qui conçoit m’accorder mes excédants de bagages. A bord du 737 pour un voyage jusqu'à Wallis de 2 h 40.

Je récupère de mon manque de sommeil une fois le petit déjeuner englouti. Atterrissage à l’aéroport de IIFO WALLIS, ou il y a une une longue queue interminable pour passer la douane. Je fais connaissance avec un charmant monsieur qui me demande ma destination et son but. Après quelques explications, il se présente comme le délégué du gouvernement de Futuna et me fait passer la douane devant tout le monde et m’offre un rafraîchissement très bien venu afin d’avoir plus de précision sur l’activation radio. Lui-même ayant un poste BLU un Icom 735 pour la sécurité et ne sachant pas s’en servir ; je me propose évidement de lui montrer le fonctionnement, une fois établies sur l’île (un grand MERCI à M LAUMONIER qui sauvera l’activation).

 

Une bonne heure de réjouissance et le départ pour Futuna avec un bimoteur de 19 places très joli extérieurement mais pas mal délabré à l’intérieur avec tout juste la place pour mettre les jambes sans se faire mal et pas des sièges mais des bancs en bois. Une heure de vole plus tard, atterrissage sur un terrain au bord de mer, gazonné évidemment ou le pilote fait quelques passages à basse altitude pour que le bétail qui est en train de paitre, s’éloigne pour nous laisser la place.                     Je débarque cherchant Rose-Marie partout, quand je suis abordé par une charmante dame d’un certain âge me demandant mon nom et me couvre de colliers de fleurs exotiques délivrant un parfum digne des plus grands parfums de Paris. Elle m’annonce que Rosemarie à un léger retard qui ne tarde pas à se combler.

Me voilà enfin réuni avec sa famille au complet, Jean-Bernard 4 ans. Je suis conduit au domicile de la tante qui a préparé un somptueux repas avec tout un tas de victuailles exotiques originaires du pays. Le repas terminé je suis emmené à mon QTH ou je vais être pour le restant de mon séjour et ou je vais installer la base définitivement pour trois semaines dans un falé                                                                                                                                                                                                  

  Falé habitation traditionnelle de Futuna 

Vers 17 h, je mets en chantier la base, installation de l’antenne, de tout le matériel de transmission, après une heure de labeur sous une chaleur très humide la base est opérationnelle. Sous une certaine émotion et excitation j’envoie les premiers CQ CQ DX la division 210 Wallis et Futuna lance appel l’île de Futuna appel et reste à l’écoute de la bande QRZ, QRZ sur la 27,555 QSY 27.495 MHz. Un long silence une attente de quelques secondes, une éternité pour moi et tout à coup une voix se fait entendre, Jean-Marc tu me copies c’est moi Jacky 172MU103 je donne mon premier progressif envoyé depuis l’activation 210, suivi de contact peu nombreux par manque de propagation qui va me jouer beaucoup de tours durant l’activation.

Me trouvant sur le Nord de l’île sur la cote Ouest,  ma position géographique est très favorable pour le short patch, je n’ai pas eu d’ouverture sur tout le N.E, mais l’Amérique centrale passait, plus haut la 9, 10 et la division 2 sont restés muet durant tout le séjour à cause de la configuration du site avec le sommet de la montagne (600 mètres de haut) qui coupe l’île en deux se trouve à moins de 300 m. Futuna est une énorme montagne de 15 km sur 8,5 km au plus large, bordée d’une bande de terre de 100 m à 300 m maximum autour de l’île et habité sur le littorale, sauf de le Nord Ouest ou  souffle les alizés, avec une mer toujours très agitée, donc un coin ne pouvant bénéficier des richesses de l’océan qui par endroit est magnifique, mais très hostile à la vie. Il n’y a pas de lagon ; le grand large vient directement mourir sur le récif côtier qui se trouve à 100 m maximum des plages. Il est très difficile de profiter des joies de la baignade parce que a marée basse le tombant est pratiquement accessible à pied sec, mais pour les courageux, la générosité du récif est sans pareil, les coquillages attendent d’être ramassés, les poissons se donnent sans pareil et pour qui les crustacés donnent envie. Le simple fait de se mouiller un peu, peut rapporter les plus merveilleux délices que l’océan puisse donner : langoustes de toutes tailles et de toutes races mieux qu’à l’hyper du coin.

La qualité de vie est incomparable sur cette île. Je crois que si ce n’est pas le jardin d’éden cela y ressemble grandement. La flore et la faune y sont luxuriante, tout pousse, tout se mange, il suffit de monter sur un arbre à pain pour avoir le féculant du repas, suivant sa maturité il peut être légume ou dessert, il en est de même pour les bananes, et les taros poussent tout seul ainsi que les maniocs, il suffi de planter soit une pousse ou une bouture pour récolter des tubercules d’un rapport vingt fois supérieur à la pomme de terre sans omettre de parler des nombreux fruits qui poussent pour la plupart à l’état sauvage tel que les ananas, les mangues, les papayes, les pamplemousses, les oranges, les mandarines et les citrons verts d’une saveur sans pareil.

Il n’y a aucune pollution sur l’île, si ce n’est le dépotoir territorial ou les ordures sont déversés à même dans l’océan dans une petite vallée ce que j’ai trouvé très vraiment triste et irresponsable. Je parle peut être un peu trop de ce que je ressens, mais si j’ai entrepris une telle expédition s’est pour faire connaître un peu plus aux yeux du monde le pacifique sud et ses petites îles vierges. Faites-moi confiance. Voilà bientôt trente années que je suis dans ce pacifique que j’aime et qui me le rend bien.

Bientôt la vraie aventure de l’activation va commencer avec tout ces bonheurs et malheurs, ces joies et ses peines, l’espoir et le désespoir d’une réussite d’un engagement et d’une confiance faite de la part d’amis qui se trouvent a l’autre bout du monde.

L’activation a démarré le 17/12/98 à 18 h une quarantaine de contacts avec quelques stations d’Europe parti d’un très bon pied présageait une super expédition.

Le 18/12/98 ne s’annonçait pas trop mal, mais la propagation n’est pas au rendez-vous, je décide de mettre en batterie mon AL 400 w pour avoir un peu plus "de pêche " ; Trop d’empressement et je balance 100 w dans l’ampli qui rend âme avant que j’ai eux le temps de relâcher la pédale du micro casque. A vrai dire c’est bien la troisième fois que ça m’arrive à Nouméa, pas de problème il y a l’ami Franck 172 MB 001 qui attend dans son atelier pour dépanner tout mon matériel radio. Un grand merci à lui aussi, qui a contribué à la préparation de l’expédition, et c’est le début d’un vaste massacre au point de vu matériel.

Le 19/12/98 toujours pas de propagation je tourne l’antenne dans tous les sens il faut se mettre à l’évidence les Pokens (Australien) passent canon pendant un moment avec quelques stations du 172 mais rien de bien captivant. Il pleut souvent avec une chaleur oscillant entre 36/38° et une hydrométrie avoisinant les 95%. Le climat est tropical est très difficile à supporter.

Le 20/12/98 quelques stations du centre Amérique et " Poken " une journée des plus ennuyeuse la propagation brille par son absence.

Le 21/12/98 est la copie conforme à la veille donc je ne m’étendrai pas sur cette journée si ce n’est une mini ouverture sur l’Europe d’une vingtaine de minutes.

Bien décidé à faire le maximum le 22/12/98 à 6 h je suis derrière la base et je chasse et balaye tout le 27MHz sans beaucoup plus de succès que les autres jours 350 contacts à l'arraché en six jours c’est la "cata ", je commence à me décourager, le moral n’est au beau fixe comme le temps qui commence à se dégrader de plus en plus ; la radio annonce la formation d’une dépression venant de la mer de corail sans plus d’information.

Le 23/12/98, la plus noire journée que j’ai vécue sur Futuna, à 3 h je suis réveillé en sursaut dans un bruit infernal un grondement puissant et sourd comme un camion qui passe à quelques centimètres du lit, si on peu appeler un lit puisque les océaniens dorment sur une natte à même le sol (genre de tapis tressé finement en feuille de pandanus (de 2 mm maxi d’épaisseur).

L’île étant sujette à de fréquents tremblements, j’ai pensé que c’était ça, mais non point en faut, c’était les houles déchaînées qui venaient se fracasser sur la cote un bruit fantastique qui ma empêché de dormir pendant plus de trois jours. Mais le jour c’était formidable. Ce barrage d’écume, ce mur d’eau de 6 à 8 m de haut pleine d’écume et de rage étaient d’une immense beauté . Le vent et la pluie redoublaient de violence, vers 9 h un gendarme envoyé par le délégué du gouvernement vient me demander de mettre en marche la station Radio de la préfecture car personne ne savait le faire. Il n’y a plus de liaison téléphonique et il faut pouvoir contacter Wallis pour connaître l’évolution de la dépression qui s’est entre temps transformée en cyclone tropical.

Je branche donc le IC 735 avec sa boite d’accord automatique j’active la fréquence demandée pendant l’appel ; le poste se coupe et ne veut plus rien donner ; il a tout simplement rendu âme. Je retourne donc à mon QRA pour m’enquérir de mon 706 avec lequel je réussis à faire tous les contacts indispensables qui ne sont guère encouragent pour nous. La dépression qui s’est transformé en cyclone tropical se dirige droit sur notre position à très petite vitesse, ce qui nous annonce plusieurs jours de tempête. Avis est donné sur les ondes de RFWF afin d’avertir la population insulaire des dangers imminents dus à ce genre de phénomène. De retour au QRA je remets la base en marche et j’ai le temps de faire 2 contacts avant une interminable panne de courant qui finira par revenir, l’électricité de l’île étant fourni par des gros groupes électrogènes, le disjoncteur saute à chaque réarmement, il y a donc un court circuit sur l’installation que j’essaye de déterminer sans beaucoup de suces. Je décide de faire par élimination en isolant les lignes d’alimentations, quand je m’aperçois que la panne provient de mon Falé (petite maison en ciment et tôles couverte d’un toit en feuilles de pandanus tressé qui est très efficace ). Je finis par me rendre compte que l’alimentation est en cour circuit, mais après examen plus approfondi la plaque thermostatée  grosse bidouille d’Eric que j’ai envi d’étrangler, il l’a collé avec une colle Néoprène à la place d’une résine. Je supprime donc l’objet de la panne qui est plus importante le fusible ayant tenu le choc, mais s’est le pont de diodes qui sont HS, donc l’activation est bien compromise si je ne trouve pas une alimentation. Je rends visite à M José SALAT Directeur et patron de l’OPT et de France Télécom. Etant ingénieur, histoire de voir s’il ne peut pas faire quelque chose pour que je puisse continuer mon activation. Bilan, réparation impossible, pas de pièce de rechange mais il me propose une alimentation d’origine CB puissance de 10 Amp trop juste pour mon poste mais ; faute de grive ont mange du merle. Après quelques essais qui sont satisfaisants avec 50/100 de la puissance du poste je relance mes appels mais je m’aperçois qu’après 15 mn de modulation la petite courageuse est à point pour faire cuire des brochettes ca chauffe énormément, elle ne va pas tenir longtemps à ce régime. Il me faut une solution.

Je démonte l’hyper ventilation de l’alimentation HS, un ventilateur d’ordinateur 12 V qui une fois en place est d’une efficacité phénoménale, je peux donc relancer l’activation.

Je veux tourner l’antenne pour changer d’azimut et ça tourne plus, donc je démonte, pour m’apercevoir que le petit moteur à l’intérieure du pupitre est HS. Je supprime donc ce petit détail qui me permet de tourner l’antenne en visu avec une glace pour voir la position de l’antenne.

Pas de propagation, l’antenne est à raz du toit en drapeau avec des vents de plus de 120 km/h.

Le 24/12/98 ce jour veille de Noël, il n’y aura pas de réveillon à cause du cyclone. L’interdiction de sortir est toujours maintenue et avec 6 contacts je bats tout les records dans la médiocrité, j’ai beau me trouver des excuses valables que puis-je faire si non subir les événements et surtout les éléments.

Le 24/12/98 tout le monde a très mal dormi, nous avons parlé toute la nuit mais les yeux pleins d’inquiétude. Les vents et la pluie avaient forcis à plus de 220 km.h dans la nuit dans de grands fracas de branches cassées, la pluie battait avec violence. Les grand-mères murmurants des prières, le visage illuminé par des bougies non pour l’éclairage mais à l’intention de tous les saints existants sur le calendrier.

  

 Au petit jour je mets le bout du nez dehors pour apercevoir un spectacle de désolation, la cour transformée en vaste piscine ou flottent noix de coco, fruits à pain, mangues, papayes et feuilles de toutes sortes. Les bananiers et toutes les cultures vivrières sont arrachés, des mois de nourriture sont à même le sol une désolation pour moi, une catastrophe pour les insulaires qui se nourrissent essentiellement de culture vivrière.

Cadeaux de Noël vraiment amer.

Avec mes 5 contacts dans la journée je me sens toujours très peu fière de mes performances de DXEUR.

Le 26 12/98 le cyclone plane toujours au-dessus de nos tète le vent s’est un peu calmé mais la pluie diluvienne est la fidèle au rendez-vous, une dizaine de contact pour la journée.

Tout va mieux j’ai empreinte l’alimentation de Gilbert LAUMONIER le délégué du gouvernement qui me rend la pareil pour le service que j’ai rendu, mais c’est une prise Alsthom trois broches + et – .

Il faut que je fabrique des trombones que je soude entre eux mais je ne trouve que 3.2 V ou se trouve le courant dans cette alimentation. Je l’ouvre fait des contrôles de tension avec mon métrix  et fini par trouver 14 V sur 2 points ou je m’empresse de faire un picage en soudant deux fils et alimente le 706 avec un domino ; je crois que cette fois tous les malheurs me son tombés dessus je vais pouvoir être enfin être tranquille mais erreur, la poisse me colle à la peau voulant azimuter l’antenne dans une autre direction je m’aperçois quelle reste immobile je vérifie l’alimentation, aucun problème je suppose que c’est le moteur de rotation qui à lâché.

Le 27/12/98 il pleut beaucoup moins, je profite d’une petite éclaircie pour remettre l’antenne à hauteur descente  c’est à dire 2 longueurs de tube à une douzaine de mettre du sol, afin que le rendement de l’antenne soit bien meilleur...

Une bonne ouverture sur la France sur le 14 très tard, mais qu’importe ça passe je me satisfais de faire quelques stations F.A.T. mais un malaise plane sur la 27.495 monitor si bien que des stations du groupe font du local sur la France, ce qui me gène énormément pour entendre les QSO .La réponse des Oms : " nous sommes sur notre monitor vous avez rien à faire sur cette fréquence "

Je charge 1 SD 231 joseph, qui me sert de pilote qui s’entend dire la même chose en ajoutant que les SD n’avaient rien à faire sur cette fréquence. Une fois le malaise passé et quelques explications je récupère ma fréquence monitor libre et j’ai des signaux à 5/9+0 de QRM modulation et commence à avoir des pill-ups ou ilo est de plus en plus difficile de sortir une station, je ne veux pas me mettre en split pour que toutes les stations puisse avoir le QTH. Heureusement par chance j’entend dans le, lointain dans ce brouhaha infernale une station Belge qui passe tout petit que j’ai réussi à prendre le call, je rappel cette station plusieurs fois, mais les autres ne me laisse aucun répit et gueulent comme des pendus malgré un  QRX demandé, Joseph ainsi que Giancarlo sont derrière, je leurs pas la consigne d’avertir toutes les stations qui appellent que je ne donnerais plus de progressif tant que je n’aurais pas fait la station Belge que je suis en train d’appeler. Il a fallu presque une demi heure pour avoir un calme relatif pour que je puisse faire cette petite station de façon acceptable, la que fut ma surprise un papy de plus de 70 ans me parle d’une voix pleine d’émotion qui me dit avoir une très grande joie de pouvoir faire un contact aussi loin que s’est la première fois qu’il contact le Pacifique, hahaha et pour cause, le papy modulait avec un Président Jackson puissance écologique avec une antenne de mobile placé sur un tabouret métallique sur son balcon, il n’avait peur de rien le papy de vouloir faire le contact avec une si petite station, mais ans le font s’est lui qui, à eu raison puisqu’il a réussi à avoir son progressif de la 210 hahaha. Je reprend le moral au beau fixe, les progressifs s’égrainent à tout va        

Le 28/12/98 le matin il n’y a pas trop de propagation et je profite du beau soleil pour faire le tour de l’île,  2 h environ en roulant très doucement avec un Toyota Ilux 4x4, mais au ¾ du chemin, après avoir franchi quelques passages très difficiles, nous somme bloqués sur le N-O. Une rivière qui est sortie de son lit a emmené toute la route et nous somme dans l’impossibilité de passer, donc obligé de faire demi-tour. De retour au QRA une petite ouverture sur le centre Amérique me profite pour donner quelques progressifs vers 20 h l'ouverture longue passe sur l’Europe la première station 1 SD 227, Jean-Charles un OM que je vais copier tout les soirs jusqu'à mon départ, une station que j’ai eux très souvent sur le 172 même en mobil. Le même pill-up que la veille, je prend un pieds d’enfer avec des reports radio 5/9+10 et même +20 pour certaines stations,  ça roule comme sur un billard, du sucre dans du miel hahaha, j’ai beaucoup de difficulté à faire le 14 les Italiens passent au-dessus, c’est la loi de la radio, mais vers 23 h chute brutale de la propagation donc fin des émissions.

Le 29/12/98 le soleil brille-il fait un temps vraiment magnifique pas de propagation les Poken et centre Amérique et un japonais. Le soir encore une bonne ouverture ou je réussi pour la première fois à contacter des stations du nord de l’Europe. Le 30/12/98 la journée à été entrecoupée de stations Poken, Neo Zélandaise, suivi que l’Amérique centre et sud et la seule station des USA que je ferais. Le soir très grosse propagation QRM et rien d’autre aucune ouverture sur l’Europe, la propagation commence à me rejouer des tours hahaha.

Le 31/12/98 dernier jour de l’année la station marche très bien il n’y a plus d’ennui mais toujours 0 pointé pour la propagation j’espère que la nouvelle année va se présenter sous de meilleurs augures car je ne voudrais pas décevoir mes amis de leur confiance qu’ils mon accordée. A 20 h je ferme la station, car je suis invité avec Rose-Marie à réveillonner chez un de ses cousin Anton qui est commerçant avec plusieurs magasins sur Wallis et Futuna. Je m’attendais à une soirée morne et ennuyeuse à manger une cuisine traditionnelle océanienne, il n’en fut rien, bien au contraire j’ai passé le réveillon le plus merveilleux de ma vie comme chez moi pour le champagne (je suis originaire du 51 ) au restaurant avec une montagne de langoustes, cochons de lait au four ; Bref un vrai repas Français bien de chez nous et même mieu. Nous avons terminé la soirée pour dire la nuit dans une boite de nuit "le lagon bleu " une boite qui n’a rien à envier aux boite des grandes villes de France dans un cadre paradisiaque au bord de mer avec un écran Karaoké géant j’en avais jamais vu un aussi grnad. Nous avons passés[P1] [P2] [P3] [P4]  une nuit merveilleuse que je ne suis pas près d’oublier, Nous étions installés sur une table qui faisait au moins 3 mètres sur 1 mètre  Anton avait commandé une dizaine de bouteilles de champagne qu’il a partagé avec beaucoup de personne qu’il invitaient à prendre une coupe vu sa position sociale qu’il devait entretenir hahaha un gros malin celui la. Une fois les bouteilles vides, il a claqué dans ses mains quatre serveurs sont arrivés et on débarrassé et nettoyés la table pour la couvrir totalement de canettes de bière, je n’avais jamais vu autant de bière sur une table sauf une fois à la cantine sur le site minier de Poro situé sur la cote est du cailloux ou il y avait à cette époque plus de 2000 travailleurs,  il y avait 12 mètres de table alignées ou il était impossible   de mettre une seule cannette sur la table hahaha tout est démesuré dans le Pacifique. Ja soirée s’est terminée au QRA vers 7 h ou j’étais le seul encore en état de conduire malgré tout ce que j’avais ingurgité tout au long de la nuit pour finir devant un grand bol de café noir sans sucre pour stimuler mes neurones qui en avait bien besoin, je suis parti enfin pour essayer de dormir mais j’ai eu beaucoup  de mal à trouver le sommeil parce que dessous ma natte s’était une tempête pratiquement aussi forte que pendant le cyclone mais la s’était la consommation abusive d’alcool qui était en cause hahaha. Réouverture de la station vers 17 h, cause grosse fatigue, au diable l’activation le repos du guerrier d’abord l’année ne va démarrer pas trop mal avec une bonne ouverture sur l’Europe vers 22 h et un pill-up comme je les aime hahaha, je  prend enfin ma revanche sur tous les emmerdes que j’ai du subir pendant cette activation. Les Italiens m’arrivent tous 5/9+10 que faire, j’ai de très grosse difficulté à prendre une station, dommage j’aurais peut être fait le double de contact.

Les jours qui suivirent ne mon apportés que peu de satisfaction par de propagation sporadique avec des ouvertures exceptionnelles par moment et lamentable pas d’autres, bilan de cette activation près de 800 contacts et 52 divisions un score peu honorable mais quand même satisfaisant. Je me suis promis de repartir faire un jour refaire cette activation qui à été mémorable ou j’ai connu tout ce qu’un dxeur peut connaitre dans ce genre d’activation  à repartir pour une nouvelle aventure avec moi sur le 210. Je devais partir début février de cette année 2012, mais j’ai fini par annuler parce que pas assez de propagation et ma décision qui à été fortement critiquée s’est affirmé puisqu’une 210AT/DX  été activé au mois de mars avec des résultats je suis sur décevant malgré que je n’ai pas vu le log. Mais je vous promet dans un avenir proche une super activation de plusieurs must wanted qui va faire couler beaucoup de salive hahaha à commencer par moi hahaha. Donc à  bientôt vers de prochaine activation dans le sud ouest pacifique ainsi quand dans le sud ouest Asiatique avec de grosses surprises à la clés. Mais ça personne n’est encore dans les confidences, s’est la meilleur façon de ne pas se faire doubler. 

J’ai oublié de vous parler de mon aventure télévisée avec l’ami Philippe responsable de RFO Futuna qui m’a fait un reportage télévisé sur l’activation il a constaté que loin de tout j’étais à l’écoute du monde et que transmettre avec un demi coco sec était possible. J’ai réalisé quelques contacts avec ce dipôle des plus originales qui marchait relativement bien avec l’Australie et le centre Amérique  hahaha. Il ce trouve maintenant en Belgique du coté de Beauraing chez mon petit frère Xaviert mon mantor avec qui rien aurait été possibleen me trouvant un QSL manager 24 heures avant l'activation